Mes 2 rêves réalisés
Salut à tous, je suis pas passé depuis très longtemps sur le fofo, étant carpiste à la base mais je pense pouvoir revenir de temps en temps.
Lisez mon récit, vous comprendrez pourquoi.
Samedi 1 aout, je pars avec mon beau frère peché au petit rhône, ca fait 2 ans que j'y vais à la même période, et quasiment à chaque fois je me suis régalé de pars le nombre de départs de carpe.
Mais cette fois ci on choisira un autre poste car j'y vais pas pour la carpe mais pour le silure.
Ca sera donc sous un pont qui abrite une fosse de 17m, réputé pour ses nombreux GROS silures, certainement les plus gros de france.
A ma grande déception, je n'arrive pas a faire des vifs de taille, quelques pinsou et beaucoup de casses sur les carpes au feeder.
Je décide d'aller avec le bateau sur une plage de sable de l'autre côté du pont, le fond est plat sur une surface assez important puis plonge à 8M puis 12M.
Première touche et à nouveau une casse, décidemment les carpettes du petit rhône sont vraiment surpuissantes.
Puis, coup de grâce, une anguille prise au mais et asticot, puis une autre par la suite.
A défaut de vifs je n'aurai pas d'autre choix que de m'en servir.
Inutile de me dire que c'est interdit, je le sais déjà.
Je place donc mes bouées de manière à ne pas gêner les bateaux.
Pour celà, je suis obligé de monter sur le pont et d'attacher mon cassant sur la rambarde, au bout de ce cassant un plomb et un emerillon à agraphe, je passe ensuite le fil de mon montage dans l'emerillon puis je retourne sur le pont et je remonte au maximum mon cassant jusqu'à ce que mon emerillon soit au ras du pont.
Ainsi mon montage longe la paroi du pont et tombe à la verticale a l'endroit précis ou je peche.
Les bateaux peuvent ainsi passer autant qu'ils le veulent.
Vers 1 heure du matin, le detecteur de ma canne au niveau du pilier emet 2 bips, elle est sorti du piquet, je ferre dans le vide.
Je repars la placer au meme endroit, assez impressionnant de poser ses cassants sur un pont à 2 heures du matin avec les voitures qui passent tout en humour, " ne saute pas ".

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A peine revenu sur le poste, ma deuxième canne emet quelques tapes, puis se plie brusquemment, le cassant n'a pas cédé, j'attend, j'attend, toujours quelques tape et a nouveau une tape plus franche, je décide de ferrer.
"Pendu" il est au bout, je saute dans le bateau mais mon poisson est déjà arrivé au bord, il est petit mais :
mon premier rêve est exaucé. 
Ca fait tout de même plaisir
Le reste de la nuit sera calme, je repartirais donc chez moi le lendemain, assez content tout de même.
Ayant promis à ma chérie de pas y retourner le week end d'après, les regrets commencent à me hanter, et après quelques chantages

j'ai une autorisation pour le week end.
Cette fois je prévois les vifs, c'est opérationnel, un petit carpeau de plus de 1 kg et quelques carrasins.
Je reviens donc tout juste de ma session, avec mon père cette fois et je peux vous dire que je suis comblé de bonheur et qu'une nouvelle passion vient de prendre le dessus sur celle de la peche de la carpe.
Vendredi après midi, je suis sur le meme poste, mon pote de paris, guillaume est déjà sur place à pecher au feeder avec son collègue.
On déconne, on papote, puis je mets le bateau à l'eau et prépare mes cassants sur le pont.
Je pose le carpeau au pied du pilier, à 2m50 pour 6m de fond.
Puis je pose une brême en surface à 5 mêtres devant moi dans l'amorcage des mes collegue au feeder et une troisième canne sur une bouée à ma gauche au carrassin.
LE soir tombe, il fait très chaud et les vampires sont de sortis, car ceux qui connaissent la camargue savent que les moustiques y sont tres très violent.
Malgré un mélange de 5 sur 5 tropic, insect écran et butix, rien n'y fait, on dirait que les produits miracles les attirent.
Pourtant j'arrive à trouver le sommeil mais un peu avant minuit, bip, biiip bip bip bip bip biiiiiiiiiiiip, mon moulinet tourne lentement, j'attrape ma canne placé au pilier, mais j'arrive pas a la sortir du piquet car elle est plié en deux.
En plus de ca, mon cassant n'a pas cédé car vu que je passe mon fil dans un emerillon, il est donc coulissant.
Je serre mon frein à bloc d'un coup de main et ferre très fort, le problème c'est que toute la bannière qui longe le pont est revenu sur moi et mon fil s'est retrouvé derriere moi pris dans mon bedchair, le piquet de ma canne et le moulin de mon autre canne.
Pris de stress et d'énervement, je finis par tout déméler, ravi que la bannière ai été longue car ca m'a laissé le temps de réaliser tout celà sans être pris par la puissance du poisson.
Et heureusement car une fois au contact du gourmand, je comprend que j'ai à faire à un gros fish, je saute dans le bateau suivi par mon père, et la barque file direct dans la fosse de 17 metres, en accrochant au passage avec le bout du bateau mon autre ligne en surface, laquelle est sorti de l'eau et est venu droit sur mon père qui s'est par malchance planté le trident du vif, très légèrement heureusement.
Une fois débarrassé de toutes ces emmerdes on s'est enfin retrouvé nous et le poisson, très puissant, qui a décidé de ressortir de la fosse dans le sens inverse qu'il avait pris, puisque il est reparti vers le pilier.
J'ai donc passé la canne à mon père qui s'est retrouvé pour la première fois avec un silure au bout de la ligne et j'ai ressenti sa joie et sa surprise sur son visage éclairé par ma frontale.
Le poisson à cette fois décidé de prendre la direction de notre berge, où se trouve beaucoup d'obstacles, je tente de ramer à contresens mais rien a faire, la 36 lbs est pliée en deux, le frein est quasiment à bloc et je ne parvient pas à le contrer, c'est lui qui nous traine.
Par chance avant d'arriver au bord de la berge il remontera le courant, on se trouve maintenant à environ 200m de notre poste, le poisson tient le fond et nous met des rushs tres violent, mon emblem ne fais pas le bruit de frein habituel, non là il fait des bruits semblables à des craquements.
La canne a à nouveau tourné et je me fais malmenée encore à mon tour, la sensation est énorme, le poisson a tendance à monter puis nous reprend le fond, on est au dessus de 7m50 d'eau.
Le temps passe, je repasse à nouveau la canne à mon père, le poisson commence à fatiguer, il commence à monter et sa première appartion se fait, je viens d'apercevoir sa queue et mon père sa tête, je l'entend hurler alors que moi j'ai encore vu que pas grand chose.
A mon tour je l'apercois, il est énorme, il sera monté et redescendu au moins 10 fois, en tapant la barque par moment.
Et le plus surprenant maintenant, l'agressivité du poisson face à moi, car je n'ai rien dans le bateau pour l'attraper, ca sera donc à main nue, et je l'aurai senti passer.
A chaque fois que je mettais les mains près de sa bouche il claquait sa gueule fortement tout en mettant un coup en avant comme pour me mordre et c'est ce qu'il a réussi a faire à plusieurs reprises.
Et ca fait quand même mal, suffit de voir la gueule de mes mains.
Je finis par lui attraper la gueule d'une main, puis la seconde, en appuis avec mes jambes dans le bateau, je force comme un bourricot et l'aide de mon père qui viendra me ceinturer sera un grand soulagement, le silure est sur moi dans le bateau, je crois rêver.
Quelques coup de rames, on est sur le poste, impossible de le sortir, il nous faudra retourner la barque en faisant attention qu'il se fasse pas la malle.
J'apelle guillaume qui me dit qu'ils arrivent, ils ont quand même fait 60 km pour venir voir le poisson, donc je ne peux m'empecher de leur dire à leur arrvié que c'est une blague... hahaha la sale blague.
On sera pas trop de 4 pour le hisser sur le sable, en mettant un tapis de reception sur les quelques metres de caillous pour pas qu'ils s'abiment.
On sort le metre, je tient dans ma main la partie enrouleur du mètre celle ou l'on peut lire la mesure, je la place au niveau de l'extremité de sa gueule et le pote de guillaume va mettre l'autre partie du mètre sur sa queue, de ma frontale je vois défiler, 1m70, 1m80 1m90 2m 2m10 2m20 et peut être 1 ou 2 cm de plus

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Mon deuxième rêve est éxaucé,
Quelques photos de nuit, je l'encorde très proprement avec une corde de forte épaisseur.
Les photos sont pas terribles, mais soulever ce poisson etait une mission au delà des mes capacités, surtout que ca glisse énormément, je ne l'ai pas pesé mais je pense qu'il passe largement les 70 kg.
Ma deuxième nuit sera une capote, ce matin mon vif en surface s'est fait eclaté dans un gros remous que j'ai pu apercevoir.
Mais cette dernière nuit m'a laissé prendre des photos magnifique. La dernière est une photo que je rêve de prendre depuis très longtemps, je la trouve splendide.
En espérant vous voir fait partager ma joie, je souhaite à tous les passionnés et amateurs de silures de vivre celà un jour.