Bonjour,
Tout est prêt ! Il est 14h30 ce vendredi 6 avril et Laurent vient d'arriver à mon domicile. Nous chargeons notre matériel , prenons quelques vifs dans mon bassin , un café vite avalé et nous prenons place dans la voiture .
Mais ....elle ne démarre pas !!
Allez, on sort la caisse a outils et on change la batterie contre celle de ma voiture de fonction.
Ouf !!! Tout est rentré dans l'ordre et on part direction: Sylvéréal.
Les premiers bouchons du week-end nous ralentissent et le trajet devient pénible.
Tiens quelqu'un qui nous fait coucou ?? Mais que veut-il ? Il nous connait ? Ah! J'ai saisi: Le capot moteur n'est pas fermé alors vite la bande d'arrêt d'urgence et on évite la catastrophe.
Avec ces longues heures de bouchon, nous n'arriverons surement pas avant la nuit.
Nous sommes proches de Arles et notre satisfaction se lit sur notre visage quand Laurent questionne :
C'est quoi ce drole de bruit ?
Oh non ! le spectacle dans le rétroviseur me casse le moral. Un pneu de la remorque est en train de se déchiqueter.
Je ralentis espérant atteindre une aire de repos mais ..PAN !
Il a explosé !
Toujours très calme, Laurent me demande ou est le cric pour le bateau. Un cric ?? Quel cric ??
Et oui, le bateau pese 100kg + moteur + remorque + 35litres d'essence + 60 litres avec les vifs + poids + ...enfin bref!
Mais dans ces cas, si vous n'êtes pas blonde, avec une mini jupe, vous ne devez compter que sur vous même.
Alors je saisi la remorque et hop, pendant ce temps là, mon coéquipier change la roue. Et on repars.
Il fait nuit, et arrivons au camping. Tels des mineurs de fond, nous prenons nos lampes frontales et dechargeons le matériel.
Le nécessaire pour la nuit est prêt et partons nous installer en aval.
Il est 23h00 et nous finissons de tendre les lignes.
1h00 : Ah, un détecteur qui s'exite : C'est la touche.
Mon premier poisson me procure bien du plaisr et nous fait oublier les tracas de la veille.
Le poisson de 1,60m est encordé et nous ferons les photos demain.

Bon, le jour vient de se lever, nous rentrons au camping pour changer d'equipement et repartir faire des dérives.
Tiens, nouvelle méthode pour laver les voitures ?

Mais je ne dois surtout pas me moquer car j'ai moi aussi connu quelques déboires la veille. Mais c'est de l'histoire ancienne ou du moins je le croyais.
La batterie, le capot, le pneu et quoi encore ?
La remorque ! Oui, en mettant à l'eau, un tube porteur de rouleaux a céder et est complètement hs.
Je prépare le café et Antoine est bien décidé à nous montrer encore une fois ses talents:
Il cout vers ses cannes et sort la énième carpe depuis le matin.

Le répis est de courte durée et le temps d'avaler notre boisson chaude, Antoine est à nouveau sollicité.
Il prendra au cours de cette journée une multitude de poissons qu'il ne manquera pas de vous ennoncer.
Même cette belle carpe s'est laissée berner 2 jours de suite par ses appats.

Quel délice ce paysage Camarguais.

Nous sommes donc samedi après-midi et espérons bien toucher un poisson. C'est donc à l'octopus que nous oeuvrerons.
Laurent semble confiant.

Même le bruit du clonck ne semble pas perturber les silures et si l'activité est faible, il faut rester concentrer pour ne pas passer à coté de la moindre touche.
Un echo se décolle du fond et se dirige sous mon montage. Pas gros mais il est interessé.
Et c'est la touche.

Pour ce samedi soir, nous sommes à nouveau prêts pour une pêche à la bouée. La brume trempe nos duvets.

C'est aussi le moment de réaliser quelques photos et un petit tour dans les bois me fera du bien.
Tiens, ça bouge par là. A qui avons nous à faire ?

A peine couchés, départ. Nous prenons alors la barque pour sortir ce troisième silure : demain au petit jour, nous ferons les photos.
1,69m et plein de vitalité.

Sa place étant dans l'eau, il repart gagner quelques centimètres et quelques kilos.

La nuit a été courte encore une fois, et une nouvelle partie de dérive nous attend. On remonte au camping.
Là, mes amis carpistes nous attendent et nous racontent leurs prises.
Christo et Gabin sont ravis de cette hyper activité des carpes

Quant à Antoine, il profite d'un faible moment de calme pour nous rejoindre et partager le café de l'amitié.

Nous sommes dimanche soir et pour notre dernière pêche à la bouée, nous allons changer de poste.
Le terme bouée aura cette fois toute sa conotation car nous ne tendrons pas de cassant dans les branches, mais bel et bien à des bouées posées sur l'eau.
C'est Laurent qui cette fois va sauver la partie de pêche avec un premier poisson de 1,51m.

Nous ne garderons pas ce poisson afin de ne pas faire de photos le lendemain car il nous faut partir tôt.
La nuit est froide, très froide. Mais cela ne perturbe pas les silures, puisque tout à coup: Biiiiiiiiiiipppppppp
Allez laurent, c'est encore à toi de jouer.
Le combat est tellement fort, qu'il nous faut monter dans le bateau et prendre le large. Après de longues minutes, le silure est hissé dans le bateau. Mais ..
Mais ou sommes nous ? le brouillard est dense !
Nous retrouvons le sol et prenons le temps de contempler ce beau silure . Il est éééééénorme!
Eh bien, il nous retardera certainement demain mais on l'encorde.
Mesuré, il accuse 2,14m

Allez Laurent, un effort. Lève-le un peu hors de l'eau .

Oui, on voit bien le gabarit du silure. C'est un vrai gros.
Bravo Laurent

C'est donc sur ce 5ème poisson que nous cloturons notre séjour à Sylvéréal. Les heures de sommeil nous manquant, la fatigue se faisant sentir, nous sommes heureux de rentrer en terminant sur cette bonne note.